Ergonomie, confort utilisateur, optimisation du poste de travail, amélioration des conditions de travail, fonctionnalités des outils, bien-être… Autant de notions qui prennent de plus en plus d’importance aujourd’hui ; devenant même l’un des axes d’amélioration majeur de bon nombre d’entreprises.
Dans le monde du travail actuel, l’espace de travail (de sa conception à son aménagement) est devenu un outil stratégique et managérial pour les entreprises ; qui voient en lui, bien au-delà de l’aspect purement technique, un moyen de mettre en avant les valeurs de l’entreprise, de communiquer de manière indirecte sur sa culture, ses métiers, ses savoir-faire… Le tout en offrant la possibilité de les faire évoluer, voir même de les enrichir.
De plus, bien au-delà d’une notion de praticité, le lieu de travail est également une façon pour l’entreprise de montrer au public (clients/prospects) les bonnes pratiques mises en place en son sein, et ainsi fédérer plus de monde autour d’elle. Il est aussi un reflet de l’approche managériale et de la culture interne de l’entreprise.
D’après le baromètre Actinéo, en 2015, la qualité de vie au travail est un des éléments les plus importants au travail pour 41% des actifs (derrière l’intérêt pour le travail – 51%). L’espace de travail a toujours un fort impact sur le bien-être (pour 94% des actifs), mais également de plus en plus sur la motivation et la santé.
Mais les entreprises ne prennent pas encore suffisamment en compte cet espace de travail, selon 39% des salariés travaillant au sein d’un bureau.
Optimisation du poste de travail : quels intérêts ?
Premièrement : cela peut permettre aux salariés de quitter le bureau en meilleure santé qu’à leur arrivée. Et en soi, c’est l’une des meilleures raisons pour s’y mettre !
Deuxièmement : le but de cette optimisation est d’encourager les collaborateurs à être eux-mêmes, en se comportant de manière naturelle en compagnie de leurs collègues.
Et un espace de travail idéal, ça ressemblerait à quoi ?
Dans un monde pas si utopique que ça, l’environnement de travail ultime se déclinerait en un large choix d’espaces propres aux différents modes de travail, et prenant en charge diverses positions de travail (debout, assise…).
Pourquoi mettre au centre de cet espace la position de travail ? Tout simplement parce que le simple fait de changer de position est dynamisant physiquement et psychologiquement stimulant. C’est également un moyen de s’aérer l’esprit et d’augmenter, ainsi, sa concentration et son implication au bureau.
[udesign_icon_font name= »fa fa-arrow-circle-right »] Voici quelques pistes pour faire de votre environnement de travail un lieu propice à l’épanouissement de vos collaborateurs. Mettre en place :
- des bureaux réglables en hauteur ;
- des bench à hauteur fixe ;
- des espaces fermés pour les employés seuls ou en groupe ;
- des zones destinées aux équipes projets ;
- des espaces détente ;
- un coin cafétéria.
Coup de cœur de l’équipe OM Conseil : La WalkStation, un outil associant une surface de travail réglage en hauteur avec un tapis roulant à faible vitesse.
Pourquoi on aime tant ? En marchant à une vitesse confortable (c’est-à-dire, 3km/h), les collaborateurs brûlent des calories, se sentent en meilleure santé et plus dynamiques. Le tout en effectuant des tâches normalement réalisées en étant assis.
On ne sait pas pour vous, mais chez OM Conseil on brûle d’impatience de pouvoir la tester !
Optimisation de la position de travail : les bonnes pratiques
Selon l’observatoire Actineo de la qualité de vie au bureau, une bonne posture de travail est liée à divers paramètres :
- un clavier et une souris à la hauteur des coudes ;
- un écran directement en face de l’usager, situé à – au moins – un bras tendu devant soi de distance, et dont le haut devrait être au niveau des yeux, ou légèrement au-dessus ;
- un siège de bureau central à cette bonne posture.
Il conseille également :
- d’éviter de garder des positions statiques et de ne pas rester en position assise ou debout pendant de longues périodes. En effet, s’asseoir durant de longues périodes peut augmenter la pression exercée sur les disques intervertébraux 1 ;
- de changer de position toutes les 20 à 30 minutes, dans le but d’accroître la circulation sanguine, et ainsi éviter la fatigue musculaire ;
- d’installer des repose-pieds car ils soulèvent et soulagent le bassin d’une grande partie de la tension. Ce changement de position préviendra la fatigue causée par les longues périodes assises. Il est important de penser à ajuster le repose-pied à chaque réglage du siège ;
- d’éviter d’utiliser la base du siège comme repose-pied. Cette position ferait plier les genoux, ainsi que le tronc vers l’avant, forçant l’utilisateur à trop étendre son dos pour pouvoir rester droit et voir l’écran de l’ordinateur.
De plus, d’autres moyens peuvent être mis en place pour améliorer notre position au bureau :
- les bras supports écran réglables, par exemple, qui permettent aux utilisateurs de positionner leurs écrans plats selon la hauteur et l’inclinaison optimale. Ils évitent ainsi fatigue et douleurs musculaires et peuvent partager facilement des informations avec leurs collègues ;
- faire attention au choix du bureau. En effet, la hauteur du bureau doit permettre aux épaules d’être relâchées, et aux avant-bras d’être appuyés sur le plan de travail. Il est conseillé de garder les bras prêts du corps, et de privilégier un bureau bénéficiant d’un plan de travail assez grand pour contenir tous les documents, et ainsi éviter à l’utilisateur de s’étirer ou de se retourner fréquemment ;
- centré face au nombril, le clavier doit se trouver proche des genoux pour que les coudes forment un angle d’au moins 90°. Cependant, le clavier ne doit pas être incliné. Cette position casse les poignets au niveau du canal carpien, ce qui peut mener à des inflammations ;
- la souris doit être placée de façon à respecter le prolongement de l’épaule et de l’avant-bras. Il est également préférable de la poser sur le même plan que le clavier. Un tapis muni d’un repose-poignet est idéal pour poser les mains et relâcher complètement les épaules. Il n’est cependant pas nécessaire d’en utiliser un avec les ordinateurs portables, les mains pouvant être posées de part et d’autre du pavé tactile ;
- le choix d’un bon écran et le réglage de la luminosité sont primordiaux pour éviter toutes retombées néfastes sur la santé. L’utilisateur doit, par exemple, éviter de se mettre dos à une fenêtre, car cette dernière crée des reflets sur l’écran qui forcent l’œil à s’ajuster constamment, et engendre l’adoption de postures inconfortables.
Optimisation de la position de travail : les risques d’une mauvaise posture
Être mal installé au bureau peut avoir de nombreuses répercussions sur notre organisme :
- répercussion sur le dos et les bras, mais aussi sur la tête et le cou ;
- déformation de la colonne vertébrale ;
- TMS (Troubles Musculo-Squelettiques 2 ).
Il est donc essentiel de s’assurer que chacun soit dans des conditions idéales pour pouvoir adopter une bonne posture de travail ; et ainsi éviter de futurs problèmes de santé.
[Retour d’expérience] Effectuer la transition entre position assise et debout : tout ce qu’il y a à savoir
Il existe deux raisons principales pour passer en position debout (bien sûr, d’autres peuvent se rajouter à cette liste non exhaustive) :
- plus de calories brûlées ;
- et une meilleure posture.
Comme le souligne Gina Trapani, dans son article “Why and How I Switched to a Standing Desk” – publié sur le site Lifehacker -, sa super chaise ergonomique ne l’empêchait pas d’adopter une mauvaise position, en s’affaissant sur son siège (dos courbé, épaules en avant, respiration moins profonde). Un jour, elle décide donc de passer à la position debout ; qui offre de nombreux avantages au niveau de la posture (bras faisant un angle de 90° sur la surface du bureau, épaules en arrière, poitrine ouverte…), et permet, de plus, de se sentir mieux – passés le mal de pied initial et les douleurs aux cuisses et aux mollets dus au temps d’adaptation de notre corps à cette nouvelle position.
Gina confesse toutefois dans cet article que les trois premiers jours furent vraiment pénibles. Il lui arrivait de s’asseoir de temps en temps, et c’est exténuée qu’elle rentrait chez elle le soir. Mais, petit à petit, les douleurs sont parties. Son corps s’étant fait à cette nouvelle position, travailler debout était devenu normal pour elle.
Alors, prêts à passer à la position debout ?
Chez OM Conseil, l’ergonomie du poste de travail et le bien-être de nos collaborateurs sont au cœur de nos préoccupations, et font partie intégrante de notre raison d’être évolutive.
Curieux ? Besoin de conseils ? N’hésitez pas à nous contacter. Nous nous ferons un plaisir de partager un moment convivial et riche d’échanges avec vous, autour d’un thé, ou d’un bon café [udesign_icon_font name= »fa fa-coffee »] !
1 Disques intervertébraux – Disques spongieux situés entre les vertèbres.
2 TMS – Grave problème de santé au travail, qui touche plusieurs millions de travailleurs en Europe. Ils sont à l’origine de problèmes pouvant gêner une activité professionnelle et, de ce fait, créent un fardeau économique du fait qu’ils sont à l’origine d’une importante proportion de l’absentéisme (les TMS sont les maladies professionnelles les plus fréquentes et sont reconnues comme maladies professionnelles par la Sécurité Sociale).
Ecrit par Julia